lundi 31 janvier 2022

CARTA NAZIUNALE D'IDENTITA CORSA

Chaque Corse devrait la posséder.

C'est un support matériel qui permettrait de nous identifier en tant que PEUPLE CORSE.
N'attendons pas une hypothétique reconnaissance de notre PEUPLE CORSE par l'ONU et encore moins par la super puissance coloniale "FRANCE".
Cette Carte d'Identité Corse devra être délivrée par une organisation constituée exclusivement de Corses car seul LE PEUPLE CORSE peut certifier qui est Corse et qui ne l'est pas.

Au préalable à la délivrance de la Carta Naziunale d'Identità, il sera indispensable de créer une organisation sous forme associative qui ne sera pas un parti politique mais une structure dont l'objectif prioritaire sera de regrouper le Peuple Corse et unitairement réfléchir à l'avenir de notre Nation.

La Carta Naziunale d'Identita Corsa pourra également être utilisée dans le cadre de référendums d'initiatives citoyennes Corses.



vendredi 28 janvier 2022

POUR ERADIQUER LA DROGUE, IL FAUT POURRIR LE MARCHE

1 : Réintroduire l'instruction civique du primaire à la terminale et instruire nos enfants sur les méfaits des drogues sur leur santé tant mentale que physique.

2 : Tolérance zéro envers les dealers  : 10 000 € d'amende à la moindre vente et un an de prison ferme.

3 : Tolérance zéro envers les consommateurs : 1 000 € d'amende à la moindre consommation.

4 : Création de maisons d'accueil pour accompagner les consommateurs addicts dans leur sevrage.

jeudi 10 janvier 2019

LÉGITIMITÉ D’UN PROCESSUS D’INDÉPENDANCE DE LA CORSE


Attendu que : tout au long de son histoire le Peuple Corse a subi les invasions successives des phocéens, des étrusques, des carthaginois, des romains, des vandales, des lombards, des sarrasins.

Attendu que : en 774, Charlemagne aurait fait don avec d’autres régions, de la Corse à la chaire de Saint Pierre.

Attendu que : en 778, la Corse est intégrée au patrimoine de Saint Pierre.

Attendu que : en 1050 débute la mainmise de Pise sur la Corse.

Attendu que : en 1284, la victoire navale de Gênes à la Méloria évince Pise de la Corse.

Attendu que : en 1296, le pape Boniface VIII accorde au roi d’Aragon un fief perpétuel sur la Corse et la Sardaigne, confirmé en 1305.

Attendu que : en 1317, soutenu par le pape Jean XXII, Jacques II d’Aragon prend le titre de roi de Corse.

Attendu que : en 1335, le pape Benoit XII renouvelle à Alphonse IV d’Aragon l’investiture de roi de Corse.

Attendu que : en 1358, Sambucucciu d’Alando mène le début des guerres féodales contre les seigneurs.

Attendu que : en 1453, Gêne cède ses droits sur la Corse à l’Office de Saint Georges.

Attendu que : en 1455, le roi d’Aragon Alphonse V, rappelle à l’Office de Saint Georges ses droits sur la Corse, situation confirmée en 1456 par ses lettres de noblesses adressées à plus de 25 nobles Corses.

Attendu que : en 1516, les Franciscains de Corse se constituent en province autonome.

Attendu que : en 1539, débutent de nombreuses intrusions des turcs qui capturent plusieurs milliers de Corses destinés à l’esclavage.

Attendu que : en 1543, les gardes Corses du pape Paul III, fondent l’Archiconfranita  Della Carmine.

Attendu que : en 1553, les troupes d’Henri II envahissent la Corse.

Attendu que : en 1563, l’Office de Saint Georges rétrocède la Corse à la République de Gênes.

Attendu que : en 1611, éclate la révolte des Trè Pievi contre les seigneurs d’Istria et de Bozzi.

Attendu que : en 1729, débutent les premières révoltes des Corses contre Gênes.

Attendu que : en 1734, en janvier, à la Cunsulta di Orezza, Ghjacintu Paoli est nommé chef de la Nation Corse et en avril à la Cunsulta di Sant Antonio di Casabianca, les chefs de la Révolution élaborent une ébauche de Constitution et décident d’une organisation militaire et civile d’une Nation Libre et Indépendante.

Attendu que : en 1735, en janvier, à la Cunsulta di Orezza, il est proclamé l’Indépendance de la Corse, confirmée le même mois à la Cunsulta di Corti.
L’étendard  blanc de l’Immaculée  Conception et le Dio vi Salvi Regina comme hymne national sont adoptés.

Attendu que : en 1736, à la Cunsulta d’Alisgiani, le baron Théodore de Neuhoff est élu roi de Corse et Sébastianu Costa nommé Grand Chancellier.

Attendu que : en 1739, après une série de succès la France prend possession de la Corse.

Attendu que : en 1755, en juillet à la Cunsulta di Sant Antonio di Casabianca, Pasquale Paoli est élu Général de la Nation Corse.

Attendu que : en 1768, le 15 mai, signature du Traité de Versailles entre le roi de France et la République de Gênes qui ne précise en aucune manière que la Corse aurait pu être cédée à la France.

Attendu que : en  1768, en octobre, les Naziunali Corses gagnent contre les Français la Bataille de Borgu.

Attendu que : en 1769, le 08 mai, un corps expéditionnaire de 15 000 hommes de l’armée française, gagne la bataille de Ponte Novu contre 2 000 hommes de l’armée Nationale Corse.

Attendu que : en 1769, la papauté rappelle ses droits légitimes sur la Corse.

Attendu que : en 1774, les insurrections du Niolu, du Bozio et du Vallerustie sont très sévèrement réprimés, plusieurs centaines de prisonniers Corses sont envoyés croupir ou sont enterrés vivant dans les geôles de Toulon, l’ultime symbole de ces atrocités françaises est « les onze pendu du Niolu ».

Attendu que : en  1794, en juin, création du Royaume Anglo-Corse, la Cunsulta Generale vote une Constitution Monarchique.

Attendu que : en 1808, éclate la révolte du Fiumorbu, l’administration française ordonne la rafle de 167 habitants d’Isolacciu di Fiumorbu, 9 seront exécutés à Bastia, les 158 autres seront déportés sur le continent où la très grande majorité décédera en prison, aucun ne reverra la Corse.

Attendu que : en 1814, au congrès de Vienne, la papauté renouvelle  ses droits légitimes sur la Corse.

Attendu que : en 1871, le député Georges Clémenceau a demandé la restitution de la Corse à l’Italie. « que la Corse cesse immédiatement et irrévocablement de faire partie de la République française ».

Attendu que : en 1938, le 30 novembre, l’Italie revendique officiellement la Corse.

Attendu que : le traité de Paix signé le 10 février 1947 avec l’Italie, prévoyait que tous les traités conclus avant le conflit entre les alliés et l’Italie, suspendus pendant la deuxième guerre mondiale, devaient être signifiés à l’Italie et être enregistrés au Secrétariat des Nations Unies afin d’être maintenus en vigueur. La France avait six mois à compter de la promulgation du traité pour réaliser ces démarches, faute de quoi ce traité serait abrogé, elle ne l’a pas fait.

Attendu que : le Traité de Versailles du 15 mai 1768 signé entre le roi de France et la République de Gênes n’a jamais été soumis à la section du Bureau des affaires juridiques de l’ONU pour son enregistrement.

Attendu que : l'article 35 de la Constitution française autorise légalement une insurrection.
Art 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 24 juin 1793.
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."

Attendu que : dans son article 15, la déclaration universelle des droits de l'homme, déclare :

1 : tout individu a droit à la nationalité.
2 : nul ne peut être arbitrairement privé de nationalité, ni du droit de changer de nationalité.

Attendu que : la France pour avoir envahi puis colonisé la Corse indépendante, a privé de fait le Peuple Corse de sa légitime nationalité Corse.

Attendu que : la Déclaration sur l’octroi de l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, stipule dans la Résolution 1514 (XV) de l'Assemblée générale en date du 14 décembre 1960 :
L'Assemblée générale ,

Déclare ce qui suit :

1. La sujétion des peuples à une subjugation, à une domination et à une exploitation étrangères constitue un déni des droits fondamentaux de l'homme, est contraire à la Charte des Nations Unies et compromet la cause de la paix et de la coopération mondiales.
2. Tous les peuples ont le droit de libre détermination; en vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et poursuivent librement leur développement économique, social et culturel.
3. Le manque de préparation dans les domaines politique, économique ou social ou dans celui de l'enseignement ne doit jamais être pris comme prétexte pour retarder l'indépendance.
4. Il sera mis fin à toute action armée et à toutes mesures de répression, de quelque sorte qu'elles soient, dirigées contre les peuples dépendants, pour permettre à ces peuples d'exercer pacifiquement et librement leur droit à l'indépendance complète, et l'intégrité de leur territoire national sera respectée.
5. Des mesures immédiates seront prises, dans les territoires sous tutelle, les territoires non autonomes et tous autres territoires qui n'ont pas encore accédé à l'indépendance, pour transférer tous pouvoirs aux peuples de ces territoires, sans aucune condition ni réserve, conformément à leur volonté et à leurs voeux librement exprimés, sans aucune distinction de race, de croyance ou de couleur, afin de leur permettre de jouir d'une indépendance et d'une liberté complètes.
6. Toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l'unité nationale et l'intégrité territoriale d'un pays est incompatible avec les buts et les principes de la Charte des Nations Unies.
7. Tous les Etats doivent observer fidèlement et strictement les dispositions de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration universelle des droits de l'homme et de la présente Déclaration sur la base de l'égalité, de la non- ingérence dans les affaires intérieures des Etats et du respect des droits souverains et de l'intégrité territoriale de tous les peuples. 

Attendu que : le 15/02/2017, lors de sa campagne présidentielle, Monsieur Emmanuel Macron, futur président des français a affirmé que la colonisation est un crime contre l'humanité, confirmant également les crimes de la colonisation lors d'un discours à Ouadagoudou, le 28/11/2017.

COMPTE TENU DES ATTENDUS QUI PRECEDENT.

Il est formellement démontré :

1 : que la Terre Corse ne fait pas partie du Territoire Français.
2 : que le Peuple Corse est clairement distinct du Peuple Français.
3 : que le Peuple Corse n'a jamais été consulté dans le cadre d'une éventuelle intégration à la France.

EN CONSEQUENCE DE QUOI

NOUS, LE PEUPLE CORSE, décidons de prendre notre destin en main pour retrouver notre totale et légitime souveraineté, avec pour objectif la création d'un Etat CORSICA pleinement indépendant dont seul le Peuple Corse aura la capacité d'en définir la structure.

Nous entamerons une démarche pacifiste et déterminée auprès des instances internationales et de la France  afin qu'ensemble nous puissions convenir d'un Processus permettant au Peuple Corse et à lui seul de se prononcer à terme pour ou contre l'Indépendance de la Corse, lors d'un scrutin d'auto-détermination.

Le Peuple Français n'est pas notre ennemi et nous l'invitons à comprendre les aspirations du Peuple Corse comme il a su le faire avec d'autres Peuples colonisés d'Afrique ou d'Extême Orient.

Les Français et autres étrangers seront pleinement respectés dans leurs droits fondamentaux mais il faut aussi qu'ils admettent que la Corse est la Terre du Peuple Corse comme la France est la Terre du Peuple Français.

Nous invitons toutes et tous les Corses, insulaires ou éloignés qui sont profondément attachés à leurs racines et à la Liberté, à rejoindre un mouvement fondamentalement Indépendantiste qui pourrait se matérialiser dans L'UNIONE INDIPENDENTISTA CORSA.

lundi 5 février 2018

UNE SOCIETE DU BONHEUR

CONTRIBUTIONS POUR LA CORSE

La performance économique d'une société ne doit pas être le facteur essentiel pour estimer le bonheur d'un Peuple, c'est l'une des erreurs fondamentales des gouvernances de la totalité des pays de l'OCDE.

Les hommes politiques doivent avant tout se poser l'unique question : comment rendre un peuple heureux?

Cette question, rares sont les gouvernances qui se la posent car l'économique l'emporte sur le politique.

La définition du bonheur étant une notion intime à chaque individu, l'évaluer par des sondages ou des indices comme l'IRB (indice relatif du bonheur) risquerait de nous perdre dans une multitude de critères.

Par ailleurs chaque Société a ses propres attentes pour tendre vers plus de bonheur.

Une communauté opprimée attendra plus de liberté.
Un peuple criant famine espérera une meilleure nutrition.
Une Société en crise économique souhaitera plus de développement économique.
Un pays en guerre aspira à la paix......

Il est donc important de travailler prioritairement sur quelques facteurs fondamentaux pour tenter d'apporter le plus de bonheur collectif possible.

LA SECURITE, LE TRAVAIL, LA SANTE, LA JUSTICE, LA SCOLARITE, LA CITOYENNETE

LA SECURITE :

Le rôle de l'Etat est de tout mettre en oeuvre pour assurer le plus de sécurité possible à l'ensemble des citoyens.

Dans un premier temps et pour éviter tous les conflits entre corps de sécurité (police, gendarmerie, polices municipales, armées....), il conviendra de créer un seul corps de Police Nationale qui assurera l'ensemble des missions de sûretés intérieur et la défense du territoire avec sa tête un technicien  professionnel salarié de l'Etat Corse.

Ce fonctionnement a l'énorme avantage de permettre une meilleure répartition des tâches et d'optimiser les résultats.

En outre, avec un seul corps de sûreté, l'Etat réalisera de substantielles économies (locaux, transports, personnels....).

Tolérance ZERO envers toute forme de délinquance, tant économique (économie souterraine), crapuleuse, mafieuse, violences physiques, drogues, corruption.....

LE TRAVAIL : (reprise ici d'une publication du 26/03/2017).

OBJECTIF

Du travail pour le plus grand nombre, parce-que l'emploi est l'un des facteurs fondamentaux pour le bien être des citoyens.

Pouvoir d'attractivité pour les entreprises qui désirent se développer ou s'implanter en Corse.

Nécessité de rendre la Corse plus attractive par rapport et ses concurrents européens.

Il est important de raisonner en concurrence avec la capacité de démontrer aux entreprises corses et/ou étrangères qu'elles auront un plus grand intérêt à se développer ou à s'implanter en Corse que sur tout autre territoire européen.

Les principaux facteurs incitatifs à argumenter envers les entreprises :

  • Stabilité géopolitique : une démocratie constitutionnelle
  • Situation géographique : à moins de 2 heures d'avion des capitales européennes et du maghreb.
  • Attractivité du territoire pour les salariés : environnement, climat, culture, art....
  • Un droit du Travail souple.
  • Attractivité de la fiscalité et des charges.
  • Rentabilité.

DROIT DU TRAVAIL :

Le droit du travail doit être d'une très grande souplesse, flexible pour permettre aux entreprises d'offrir de très bons emplois, bien rémunérés en fonction de l'activité économique réelle.

Un droit du travail égalitaire pour toutes les entreprises du secteur privé et du secteur public, aucun régime d'exception.

Temps de travail : 
  • Aucune notion de temps de travail légal, le maximum autorisé, toutes professions confondues étant de 50 heures par semaine sur 5 jours.
  • L'employeur et le salarié détermineront un contrat de travail avec un nombre d'heures minimales à effectuer : d'un commun accord le nombre d'heures pourra évoluer sous forme d'avenant temporaire ou définitif, au contrat initial, sans dépasser 50 h/hebdo.
  • Contrat à durée déterminée : valable uniquement pour les activités saisonnières ou pour toutes activités exceptionnelles qu'il s'agira de déterminer.
  • Pas de notion d'heures supplémentaires.
  • Une période d'essai de 6 mois, nous renouvelable.
  • 5 semaines de congés payées par an.

REMUNERATION MINIMALE :

La rémunération minimale nette sera fixée en référence du SMIG/horaire français plus 10%.
A titre d'exemple : au 01/01/2017, le SMIG/horaire français est fixé à 9,76 €/brut, soit 7,52 €/net.
Le SMIG/NET/horaire Corse serait donc de 7,52 € x 10% = 8.27 €/NET

Le surcoût pour les entreprises serait compensé par une diminution des charges patronales, elles mêmes absorbées par une augmentation de la TVA (sur des secteurs hors consommation courante) et par la diminution des allocations chômage, conséquence du plein emploi.

CHARGES SALARIALES :

Plafonnées à 20 % de la rémunération brute pour les salaires inférieurs à l'équivalent d'une fois et demie d'un temps complet, sur une base de 151,67 h/mois et du SMIG/horaire.
Au delà de cette rémunération, application d'une contribution progressive, sans dépasser les 25%.

CHARGES PATRONALES :

Plafonnées à 20 % pour les rémunérations inférieures à l'équivalent d'une fois et demie d'un temps complet, sur une base de 151,67 h/mois et du SMIG/horaire.
Au delà de cette rémunération, application d'une contribution progressive, sans dépasser les 25 %.

Les charges salariales et patronales seront régulièrement adaptées en fonction de la situation réelle de l'économie insulaire.
Exemple : le plein emploi devrait permettre une diminution des charges collectées et reversées aux indemnisés.

REMUNERATION MAXIMALE :

Celle-ci ne devra pas dépasser l'équivalent de 20 fois la rémunération d'une valeur SMIG basée sur 151,67h/mois.

IMPOSITION DES MENAGES :

La très grande majorité des ménages devront contribuer à l'effort collectif.

Pourcentage de l'impôt sur le revenu, qu'il conviendra d'adapter en fonction du nombre de personnes à charge.

1% de la rémunération pour les revenus supérieurs à 12 mensualités équivalentes au SMIG sur une base de 155h/mois. (aucune imposition pour les revenus inférieurs à ce minima).

Imposition progressive sur les revenus sans toutefois dépasser les 40%.

Mesures fiscales incitatives (décotes) pour des investissements qui favoriseront l'emploi : amélioration de l'habitat, participations dans les entreprises......

RETRAITE :

Départ à la retraite à 65 ans, avec possibilité de faire valoir ses droits dès 60 ans avec une adaptation des pensions en fonction de l'âge des départs : à titre d'exemple, une personne qui désire prendre sa retraite à 60 ans, ne touchera que 70% de la retraite pleine qu'elle aurait perçue en partant à 65 ans.

L'objectif sera d'abaisser progressivement l'âge de départ à la retraite sans diminuer les pensions et sans augmenter les charges des salariés et des entreprises.

INDEMNISATION CHOMAGE :

Les salariés quittant volontairement leur emploi, sans motif réel et sérieux, ne bénéficieront d'aucune indemnisation chômage, ni de revenu minimum d'assistance.

Les indemnisations chômage ne pourront dépasser 2 fois l'équivalent d'une rémunération au SMIG/BRUT horaire sur une base de 151,67 h/mois.

Dans l'éventualité d'une séparation à l'amiable, le salarié de percevra aucune indemnisation chômage, sans motif réel et sérieux.

La personne au chômage, ne pourra refuser aucune offre d'emploi, si celle-ci est offerte dans un périmètre à moins d'une heure de son domicile et quelle que soit la nature de l'offre sauf si il s'avère que l'offre est incompatible avec les connaissances ou/et les capacités physiques du demandeur d'emploi.

L'indemnisation chômage sera dégressive à partir de la 2ième année.

AUCUNE AGENCE NATIONALE POUR L'EMPLOI :

Les offres et les demandes d'emplois seront gérées directement par des sociétés indépendantes, par des sites internet.
Cette disposition a le double avantage de supprimer le coût économique d'une telle gestion et d'améliorer la performances des recrutements.

TVA :

La taxe sur la valeur ajoutée est à mon sens le meilleur des impôts car le contribuable n'a pas cette notion d'imposition confiscatoire comme peut l'être l'impôt sur le revenu des ménages ou celui de l'impôt sur les bénéfices des sociétés.

TAUX DE TVA à envisager.
0% : sur les carburants contre 13% actuellement.
0% : sur les transports de marchandises au départ de l'expéditeur (exonération totale même sur la partie continentale contrairement à la taxation actuelle).
0% : les produits alimentaires de première nécessité et non transformés : produits laitiers locaux, fruits et légumes locaux, viandes et poissons locaux, pâtes, huiles......
2% : les produits alimentaires transformés et/ou industrialisés en Corse.
2% : les transports des personnes intra/Corse.
3% : les produits alimentaires de première nécessité hors produits locaux.
5% : les produits alimentaires transformés et/ou industrialisés,
hors de Corse.
10% : les travaux immobiliers
10% : le matériel agricole
15% : les produits alcoolisés.
15% : les prestations de services.
15% : le prêt à porter et chaussures.
20% : les loisirs.
20% : la restauration et l'hôtellerie.
25% : les locations saisonnières.
35 % : les produits de luxe : exemple, véhicule de particulier à moteur 100% thermique d'une valeur à neuf supérieure à 25 000 € HT (indice au 01/01/2022), bateaux, bijoux......liste à déterminer.
Liste non exhaustive.

FISCALITE DES ENTREPRISES :

Aucune aide particulière aux nouvelles entreprises :

Mesures incitatives :

Accompagnement à la création et aux formalités (simplifiées).
Exonération de charges patronales pour la première embauche et pour 2 ans.
Exonération de charges patronales pour les apprentis et les contrats en alternance.

Impôts sur les bénéfices des Sociétés :

A mon sens, il y a deux fortes alternatives :
Soit taxer très fortement les bénéfices (35 %), soit taxer à minima (5%).

Taxer à 35 % : le but est de récolter de l'impôt pour le redistribuer sous forme de services à la Collectivité : encore faut-il que les entreprises réalisent des bénéfices. Une entreprise bien gérée devrait s'organiser pour ne pas payer d'IS, soit par une meilleure rémunération de ses collaborateurs, soit par le biais de l'investissement et/ou de la dette.

Taxer à 5 % : une mesure très incitative pour l'implantation de nouvelles sociétés mais qui risquent d'appauvrir l'économie si les bénéfices ne sont pas réinvestit dans l'activité économique.

Je suis favorable pour une très forte imposition sur le bénéfice des entreprises (35%) avec l'application d'une décote substantielle, qu'il conviendra de déterminer, sur l'année n+1 pour les entreprises qui auront réellement réalisées des investissements en Corse.

Autres Taxes :

Taxe progressive sur le Chiffre d'affaire : applicable à partir de 300 000 € de CA.
0.20 % de 300 000 € à 500 000 €
0.30 % de 500 000 € à 750 000 €
0.50 % de 750 000 € à 1 000 000 €
0.70 % de 1 000 000 € à 2 000 000 €
1% au delà de 2 000 000 €

Taxe sur le nombre de salariés : applicable au delà de 25 personnes (équivalent temps complet, à déterminer).
Valeur : 3 fois le SMIG/horaire/brut par salarié, soit environ 30 € par personne (base 2017).

Nota : la fiscalité devra être adaptée, de sorte que les produits achetés à l'étranger soient déclarés et taxés au même titre que les produits achetés en Corse, les modalités restant à définir en fonction d'une éventuelle adhésion à l'Union Européenne.

TENDRE VERS L'EXCELLENCE ECONOMIQUE

  • Une excellente formation professionnelle de la jeunesse Corse adaptée aux besoins économiques de l'Ile : établissements d'enseignements techniques.
  • Une Université formatrice des futurs cadres Corses qui développeront leurs savoirs et connaissances directement sur l'Ile pour sans cesse améliorer la performance collective, génératrice d'emplois bien rémunérés et de "bien être".
  • Un développement économique performant dans les domaines : agriculture, sylviculture, élevage, aquaculture, pisciculture, énergies renouvelables, industrie manufacturière, construction, transports (routiers, aériens, maritimes, ferroviaires), hôtellerie, restauration, tourisme, projets de développement polyvalents.
  • Cibler des entreprises étrangères génératrices d'emplois et de développement économique.

LA SANTE

La santé étant un droit universel, elle doit être intégralement gratuite pour tous les citoyens Corses.

Le système occidental favorisant le développement des mutuelles est un facteur aggravant et discriminant envers les ménages à faibles revenus.

Les médecins et autres professions médicales seront directement rémunérés par la Collectivité qui choisira leurs lieux d'exercice pour que les soins soient équitables quelque soit le lieu de résidence.

Suppressions des pharmacies, les médicaments seront distribués gratuitement par les médecins de l'Etat de Corse qui pourront éventuellement exercer collectivement dans une maison de la santé implantée par quartier, villes, villages, vallées......

Création d'un CHU de l'excellence à Corti qui pourra se spécialiser dans des domaines à définir.

Parallèlement et pour une meilleure prise en charge, il conviendra de définir un plan d'amélioration des routes et de créer de nouvelles pistes d'hélitreuillages dans les territoires reculés.

Avec une rétribution convenable du corps médical, des soins améliorés, le coût global pour la Collectivité sera bien moindre que dans l'actuelle situation.

LA JUSTICE

La justice est un droit universel, elle doit être intégralement gratuite pour tous les citoyens Corses.

Dans les systèmes actuels, seuls les plus aisés peuvent s'offrir les meilleurs avocats, l'égalité du justiciable n'est donc pas respectée alors que chaque citoyen devrait être l'égal de son voisin, il s'agit donc d'une discrimination par le pouvoir de l'argent.

Les avocats seront des personnels rémunérés par l'Etat Corse et désignés sur leur lieu d'affectation en fonction des besoins de la Collectivité.

Le nombre d'avocats par spécialité sera fixé à chaque exercice ainsi que le nombre d'étudiants nécessaire à la justice en Corse.

LA SCOLARITE

La connaissance, source de réussite et de croissance.

La priorité de la Corse sera de développer sa croissance en améliorant le PIB par habitant.

Même si l’écart du PIB par habitant entre la CORSE et la FRANCE a tendance à diminuer (le rattrapage  est lent), on peut estimer que le PIB par habitant de la CORSE à l’horizon 2035 sera très proche de celui de la France.

Le PIB par habitant de la CORSE est déjà supérieur à toutes les îles méditerranéennes, l’Espagne, le Portugal, et se situe pratiquement au niveau de l’Italie.

L’excellence d’un enseignement scolaire adapté à la conjoncture de la Corse permettra aux jeunes corses d’intégrer les entreprises corses dans de bonnes conditions et créera un dynamisme économique avec,  pour conséquence, un développement de la richesse communautaire.
La qualité des structures, conjuguée à la performance de l’encadrement, favorisera l’épanouissement des jeunes  en limitant les problèmes comportementaux et de délinquances.

SCOLARITE

Une Scolarité obligatoire d’Etat de 6 à 16 ans et gratuite jusqu’au terme du cursus scolaire.
Interdiction des établissements privés : cette mesure permet une meilleure justice sociale et évite les enseignements communautaires : des cours privés pourront toutefois être développés en dehors des cours normaux, par des organismes agréés par l’Etat qui n’auront aucune identification communautaire (politique, religieuse ou autre).
Carte scolaire : obligation d’inscrire les enfants à l’école, au collège ou au lycée de leur quartier ou de leur commune.
Compte tenu de l’absence d’établissements privés, la carte scolaire ne pourra pas être contournée.
Cette mesure renforce et dynamise les quartiers et communes car elle valorise l’identité d’une société sur un espace commun.

Crèche :

Les directeurs sont nommés par le Représentant de l’Etat.
Les budgets de fonctionnement sont fixés conjointement entre le Directeur de la Crèche et le Représentant de l’Etat.

  • Favoriser le développement des crèches d’Etat pour créer une égalité sociétale dès le plus jeune âge.
  • Proposer une excellence des structures d’accueil pour que toutes les familles corses puissent y inscrire gratuitement leurs enfants. Cette alternative à la garde à domicile donne la possibilité aux parents de choisir, sans contrainte, le développement familial. Elle favorise le travail des deux parents et la croissance de la natalité actuellement insuffisante sur l’Ile.
  • Optimiser la formation des éducateurs et éducatrices pour uniformiser  l’accueil des enfants et permettre un meilleur apprentissage communautaire de la langue : délivrance d’un diplôme d’Etat.
  • Développer les acquisitions, les éveils et les découvertes.

Maternelle :

Les directeurs sont nommés par le Représentant de l’Etat.
Les budgets de fonctionnement sont fixés conjointement entre le Directeur de la Maternelle et le Représentant de l’Etat.

  •  Optimiser la formation des assistantes maternelles (ou assistants) : délivrance d’un diplôme d’Etat.Accueil  dès 2 ans.
  • Apprentissage à l’oral d’une seconde langue identique pour l’ensemble des enfants (français ou anglais).
  • Eveil sur la société : culture - art - sport - nature.

Primaire :

Les professeurs et directeurs sont nommés par le Représentant de l’Etat.
Les budgets de fonctionnement sont fixés conjointement entre le Directeur de l’Ecole et le Représentant de l’Etat.

  •  Obligatoire : à  partir de 6 ans pour une durée de quatre années.
  • Nombre de jours par semaine : 5 du lundi au vendredi.
  • Durée d’un cours : 45 mn (+15mn de pause après chaque cours).
  • Nombre de cours par semaine :
    • 26 (année 1) soit environ 19h30 mn
    • 27 (année 2) soit environ 20h15 mn
    • 28 (année 3) soit environ 21h00 mn
    • 29 (année 4) soit environ 22h00 mn
  • Rythme de la journée : 9h à 15h
  • Temps de pause déjeuner : 1h
  • Activités sportives et culturelles l’après-midi entre 15h00 et 16h30
  • Nombre de semaines d’enseignement : 38
  • Nombre de jours de classe : 190
  •  Périodes de congés dans l’année : 5
    • 1 semaine fin octobre
    •  2 semaines à Noël
    • 1 semaine fin février
    • 2 semaines à Pâques
    • 8 semaines de juillet à août

Contenu de l’enseignement au Primaire :

  • Maîtrise de l’oral et de l’écrit du corse à la fin de la première année.
  • Apprentissage sur 4 années de deux autres langues : le français et l’anglais.
  • Maîtrise de l’outil  informatique et des techniques de communications comme internet.
  • Cours d’éducation civique.
  • Cours sur l’actualité corse et internationale.
  • Eveil aux sciences de l’économie et du commerce.
  • Approche des problèmes environnementaux et climatologie.
  • Apprentissage des nouvelles technologies en matière énergétique.
  • Connaissance de la nature : terre, mer, agriculture et pêche.
  •  Mathématiques.
  •  Histoire.
  • Géographie.
  •  L’entreprise et le Travail.
  • Travaux manuels.
  • Le sport, ainsi que les activités culturelles et artistiques sont pratiqués l’après midi après 14h30.

Collège :

Les professeurs et directeurs sont nommés par le Représentant de l’Etat.
Les budgets de fonctionnement sont fixés conjointement entre le Directeur du Collège et le Représentant de l’Etat.

  • Nombre de jours par semaine : 5 du lundi au vendredi.
  • Durée d’un cours : 45 mn (+15mn de pause après chaque cours).
  • Nombre de cours par semaine :
    • 30 (année 1) soit environ 22h30 mn
    • 31 (année 2) soit environ 23h15 mn
    • 32 (année 3) soit environ 24h00 mn
    • 32 (année 4) soit environ 24h00 mn
  • Rythme de la journée : 8h30 à 15h00 (16h : 2 jours par semaine les 2 dernières années).
  • Temps de pause déjeuner : 1h
  • Activités sportives, culturelles et artistiques l’après-midi après 15h.
  • Nombre de semaines d’enseignement : 38
  • Périodes de congés dans l’année : 5
    • 1 semaine fin octobre
    • 2 semaines à Noël
    • 1 semaine fin février
    • 2 semaines à Pâques
    • 8 semaines de juillet à août

Contenu de l’enseignement au Collège :

  • Corse.
  • Français - Anglais.
  • Mathématiques - Physique - Chimie - Biologie.
  •  Informatique et Internet.
  • Cours et service civique (participation à l’amélioration de la vie en société) : aide aux personnes en difficulté - programmes pour l’environnement et la conservation du patrimoine (nettoyage des plages, réhabilitation des chemins communaux, restauration de monuments, accueil touristique.….)
  • Actualités corse et internationale.
  • Economie et l’Entreprise.
  • Environnement et climatologie.
  • Technologies en matière énergétique.
  • Sciences et Vie : terre, mer, agriculture et pêche.
  • Histoire.
  • Géographie.
  • Stages en entreprise à partir de la quatrième : 4 jours par trimestre.

Informations continues sur les orientations techniques et générales.
Orientation possible en formation technique à partir de la quatrième en alternance avec passerelles pour réintégrer l’enseignement général.
A partir de la quatrième, 1 semaine de stage en entreprise chaque trimestre.
En troisième,  le corps enseignant, parents et élèves doivent entretenir une relation étroite afin d’étudier au mieux la future orientation de l’enfant.
A ce titre, il est nommé un tuteur du corps enseignant pour encadrer l’élève dans la démarche.

A fin de la troisième, deux possibilités d’orientation :

  • Enseignement professionnel et technologique.
    • Les orientations devront cibler des métiers en manque de personnel, et/ou à fort potentiel de développement.
    • L’aptitude et la motivation de l’élève devront être minutieusement étudiées.
    • Un stage d’une semaine en fin de troisième dans une entreprise du secteur professionnel choisi sera obligatoire afin de conforter l’élève dans sa voie.
  • Enseignement général.
    •  Matières identiques au collège.
Lycée :

Les professeurs et directeurs sont nommés par le Représentant de l’Etat.
Les budgets de fonctionnement sont fixés conjointement entre le Directeur du Lycée et le Représentant de l’Etat.

  • Nombre de jours semaine : 5 du lundi au vendredi.
  • Durée d’un cours : 45 mn (+15mn de pause après chaque cours).
  • Nombre de cours par semaine : 35 soit environ 26 h
  • Rythme de la journée : 8h à 16h
  • Temps de pause déjeuner : 1h
  • Activités sportives, culturelles et artistiques l’après-midi après 16h.
  • Nombre de semaines d’enseignement : 38
  • Périodes de congés dans l’année : 5
    • 1 semaine fin octobre
    • 2 semaines à Noël
    • 1 semaine fin février
    • 2 semaines à Pâques
    • 8 semaines de juillet à août

Enseignement Professionnel et Technologique :

1 semaine par mois en entreprise les deux premières années et 2 semaines par mois la dernière année.

Matières enseignées :

  • Corse. 
  • Français - Anglais.
  • Cours et service civique (participation à l’amélioration de la vie en société) : aide aux personnes en difficulté - programmes pour l’environnement et la conservation du patrimoine (nettoyage des plages, réhabilitation des chemins communaux, restauration de monuments, accueil touristique.….).
  • Economie.
  • Gestion de l’Entreprise.
  • Droit de l’Entreprise.
  • Technologies de la filière (au choix) : Commerce - Service - Agriculture - Elevage - Pêche - Energies Nouvelles - Sylviculture - Aquaculture - Pisciculture - Tourisme - Restauration - Hôtellerie - Informatique  - Construction - Transport (routier - aérien - maritime - ferroviaire) - Industrie - Mécanique.
  • Matières générales nécessaires et spécifiques à la branche : par exemple, les mathématiques pour une filière scientifique.
  • Sport.
Tout au long des 3 années du cycle, l’élève doit pouvoir intégrer un  groupe de l’enseignement général.

Le changement d’orientation se fera d’un commun accord entre le corps enseignant, l’élève et les parents.

Enseignement Général :
        
Matières enseignées :
  • Corse
  • Français - Anglais.
  • Mathématiques - Physique - Chimie - Biologie.
  • Informatique et Internet.
  • Cours et service civique (participation à l’amélioration de la vie en société) : aide aux personnes en difficulté - programmes pour l’environnement et la conservation du patrimoine (nettoyage des plages, réhabilitation des chemins communaux, restauration de monuments, accueil touristique.….).
  • Actualités corse et internationale.
  • Environnement et climatologie.
  • Technologies en matière énergétique.
  • Sciences et Vie : terre, mer, agriculture et pêche.
  • Histoire.
  • Géographie.
  • Philosophie  (en option).
  • Sport.
3 groupes d’enseignements :

Groupe 1 : corse - français - anglais - 3ième langue - 4ième langue en option - histoire - géographie - cours et service civique - informatique et internet -  actualités corse et internationale - sport.

Groupe 2 : corse - français - anglais - environnement - sciences et vie - technologies en matière énergétique - climatologie - cours et service civique - informatique et internet - sport.

Groupe 3 : corse - français - anglais - mathématiques - physique - chimie - biologie - cours et service civique - informatique et internet - sport.

Chaque élève doit avoir la possibilité de prendre une ou deux options non obligatoire(s) dans la matière qu’il souhaite.
L’élève doit avoir la possibilité d’intégrer des groupes d’élèves spécifiques afin d’améliorer ses connaissances dans une ou plusieurs matières.
Tout au long des 3 années du cycle, l’élève doit pouvoir intégrer un autre groupe ou choisir l’option professionnelle et technologique. 
Le changement d’orientation se fera d’un commun accord entre le corps enseignant, l’élève et les parents.

Diplôme de fin de cycle :
Au terme des 3 années d’enseignement Technologique et Professionnel ou Général, l’élève passera un examen de fin de cycle.

En fonction de l’obtention ou non du diplôme,  l’élève aura la possibilité de poursuivre ses études dans l’enseignement supérieur, de redoubler une seule fois sa dernière année, ou d’entrer dans la vie active, avec une possibilité de formation professionnelle en entreprise, non rémunérée, d’une année scolaire maximum, et financée par l’Etat (groupe d’élèves au sein de l’entreprise, encadré par un membre de l’entreprise dont le coût de formation sera pris en charge par l’Etat) ; au terme de cette formation, il sera délivré à l’élève un diplôme professionnel.


Favoriser le travail communautaire et en groupes.
Encourager et accompagner les enfants en difficulté : groupes adaptés.
Eviter dans la mesure possible les redoublements.


Enseignement supérieur :

La totalité de l’enseignement supérieur général devra être suivie au pôle universitaire de Corti.
Le Président de l’Université est nommé par un collège d’enseignants et par le représentant de l’Etat.
Les budgets de fonctionnement sont fixés conjointement entre Le Président de l’Université et le Représentant de l’Etat.
Ceci permet de globaliser les moyens et de développer les synergies.
La Corse n’aura d’ailleurs pas la capacité financière de supporter les coûts d’investissements et de fonctionnements de plusieurs pôles universitaires.

L’enseignement supérieur sera dispensé sur les bases du Processus de Bologne.

Processus de Bologne: création de l’espace européen de l’enseignement supérieur

Lors de la conférence de Bologne en juin 1999, 29 pays signent un texte commun.
Aujourd’hui, 47 pays participent au processus de Bologne après avoir rempli les conditions et procédures d'adhésion.

La déclaration de Bologne s’articule autour de six actions:

  • un système de grades académiques facilement reconnaissables et comparables qui inclut l’introduction d’un supplément au diplôme commun afin d’améliorer la transparence
  • un système fondé essentiellement sur deux cycles: un premier cycle utile pour le marché du travail d’une durée d’au moins trois ans, et un deuxième cycle (maîtrise) qui exige l’achèvement du premier cycle
  • un système d’accumulation et de transfert de crédits du type de l’ECTS, utilisé dans le cadre des échanges Erasmus 
  • la mobilité des étudiants, des enseignants et des chercheurs : la suppression de tous les obstacles à la liberté de circulation
  • la coopération en matière d’assurance de la qualité
  • la dimension européenne dans l’enseignement supérieur : augmenter le nombre de modules, de matières d’enseignements et de filières dont le contenu, l’orientation ou l’organisation présentent une dimension européenne.

Le texte a pour objectif principal d’organiser une convergence des divers systèmes d’enseignement supérieur vers des systèmes plus transparents, sur la base de trois cycles : licence (3 années après le bac en France), Master (5 années après le Bac en France) et doctorat (8 années après le bac en France).

1/ Enseignement Professionnel Supérieur.

L’idéal est une formation en alternance  avec le monde de l’entreprise et l’Université : 15 jours dans chaque structure.

Compte tenu de la faible quantité d’entreprises ayant la capacité d’accueillir les étudiants dans le bassin de Corti, et pour limiter d’une part, les frais de transport et d’autre part, les coûts d’hébergement, l’enseignement Professionnel Supérieur pourra être dispensé dans les lycées proches des entreprises préalablement sélectionnées.

Les filières de l’enseignement Professionnel et Supérieur seront déterminées conjointement par les Entreprises et l’Etat de manière à proposer une formation aux étudiants avec une perspective certaine d’emploi.

Il est en effet absolument nécessaire de former les étudiants avec comme objectif premier, un emploi au terme de la formation.

Par ailleurs, le coût de formation des étudiants corses étant totalement supporté par la Collectivité, les étudiants devront comprendre la nécessité de cette volonté de proposer des filières avec des débouchés.

Les filières professionnelles :
Commerce - Service - Agriculture - Elevage - Pêche - Energies Nouvelles - Sylviculture - Aquaculture - Pisciculture – Tourisme - Restauration - Hôtellerie - Informatique - Construction - Transport (routier - aérien - maritime - ferroviaire) - Industrie.
Les étudiants désirant absolument s’orienter vers des filières non proposées par l’Etat pourront poursuivre leurs études dans des structures privées agréées par l’Etat mais non subventionnées.

2/ Enseignement Général Supérieur :

Cet enseignement sera exclusivement dispensé à l’Université de Corti afin de limiter les coûts d’investissements et de fonctionnements.

L’Université devra aider les étudiants à rechercher des emplois pour financer leurs études et leur hébergement.

Des filières d’excellence seront déterminées dans le but de former les étudiants dans des domaines en lien direct avec les intérêts de la Corse : santé - tourisme - énergies renouvelables - numérique-biotechnologie.

Un effort substantiel sera réalisé pour solliciter d’excellents professeurs corses et étrangers.

Les étudiants étrangers seront acceptés en fonction des places disponibles et de leurs niveaux de connaissances mais devront financer leurs études.

L’Université Corse doit devenir un pôle de référence mondial dans un ou plusieurs domaines porteurs d’activités, d’emplois et de richesses communautaires.

Cette reconnaissance sera un facteur déterminant pour développer une recherche d’excellence, ciblée et valorisante pour la Corse.

Les étudiants ainsi formés apporteront  une plus-value aux entreprises locales et favoriseront l’implantation  d’entreprises internationales  à la recherche de main d’œuvre de qualité et de proximité.

Dans le but de développer des programmes d’enseignement et de recherche, l’Université devra avoir la possibilité de faire appel à des contributions financières privées des entreprises et de particuliers comme les anciens élèves.

Les enseignements Professionnel Supérieur et Général Supérieur entreront dans le cadre du Processus de Bologne.

Cycle de 2 ans validé par un examen.
Cycle de 3 ans : la Licence en adéquation avec le processus de Bologne.
Cycle de 5 ans : le Master en adéquation avec le processus de Bologne.
Cycle de 8 ans : le Doctorat en adéquation avec le processus de Bologne.

Les étudiants corses souhaitant poursuivre des Etudes à l’étranger pourront recevoir des bourses d’Etat dans la mesure où  la démarche s’inscrira dans le cadre d’un partenariat avec une entreprise installée en Corse, avec comme engagement mutuel, un emploi pour le jeune corse au terme de son cycle.

Le système scolaire corse devra être d’une grande souplesse pour permettre un total épanouissement de la jeunesse.

Les enfants en difficulté seront plus particulièrement encadrés.

Un maximum de 20 élèves par classe.

Les orientations possibles dès la fin de la 5ème  ne devront pas être figées et, à tout moment, l’enfant devra avoir la faculté de modifier son orientation (en fonction de ses motivations et de ses aptitudes) qu’elle soit dans le cadre d’un enseignement professionnel ou dans celui de l’enseignement général.

De même, les enfants qui auront décidé de stopper le cursus scolaire à partir de 16 ans devront avoir la possibilité de réintégrer le monde scolaire en suivant des classes ou des cours à distance adaptés à leurs niveaux et à leurs aptitudes.

Les objectifs prioritaires de l’Ecole Corse seront :

  • apporter la connaissance tant professionnelle que générale
  • orienter les élèves vers des filières à fort taux de débouchés en Corse.
Le développement de la Corse dépendra en grande partie de la jeunesse, de sa capacité à s’épanouir, à innover, à inventer et à s’intégrer à part entière dans la société corse.

Il conviendra dès lors de garder en permanence à l’esprit que la réussite de la jeunesse corse est le facteur indispensable et déterminant au bonheur de la société corse dans son ensemble.

CITOYENNETE

La Nation a des devoirs envers le Peuple, et réciproquement.

Le devoir citoyen, c'est le respect des valeurs d'un Peuple, de sa culture, de son histoire, de ses priorités.

Il conviendra dès lors de déterminer la notion d'un exercice du devoir civique tout au long de la Scolarité et de finaliser cet apprentissage par la réalisation d'un service civique obligatoire pour les femmes et hommes Corses, sur une période de 6 mois.

Pendant la Scolarité, une heure d'éducation civique hebdomadaire jusqu'à 12 ans.

A partir de 12 ans, les élèves outre l'éducation civique en classe, devront accomplir des missions par groupe pour la Collectivité : missions d'entre-aides (aide aux personnes âgées, handicapées, ménages à faibles revenus, malades....), protection de l'environnement (sentiers, plages, défrichages.....), .....

CONCLUSION GENERALE

Bien entendu, le Bonheur Collectif ne peut être garanti, tant d'autres facteurs pourraient également être pris en considération mais en travaillant prioritairement sur les 6 points approchés sur cette contribution, il est possible d'améliorer significativement le Bonheur Communautaire.


                                                                                                                 Philippe Réginensi