mardi 25 août 2015

CRISE DE CIVILISATION : La CORSE peut-elle y échapper?

Il n'est pas nécessaire d'être un grand sociologue pour se convaincre que l'Europe, outre la crise économique, entre de plain-pied dans une crise majeure de civilisation.

Les causes sont connues et tellement évidentes.

Au contraire des nombreux flux migratoires tout au long de son histoire, qui se limitaient principalement à des déplacements intra-européens et surtout ne concernaient que des populations dont les principes de vie étaient proches (italiens, espagnols, portugais, polonais......), nous assistons depuis une quarantaine d'années à une arrivée massive de populations dont les notions sociétales sont pour la plupart en confrontation directe avec les valeurs ancestrales européennes.

Ces nouvelles populations n'acceptent pas ou peu d'assimiler le mode de vie de leurs pays hôtes.

C'est un constat, qui hélas, risque à terme de créer des tensions majeures voir des confrontations directes entre communautés.

La société française, à l'instar des autres sociétés européennes, n'a pas su réagir à temps et n'a plus la maîtrise du comportement global de sa population.

On assiste, lentement mais inexorablement, à la transformation des principes fondamentaux de la société française.

Force est de constater qu'une Corse demeurant dans le giron français, continuera de subir les orientations politiques de Paris, et de par conséquence, la déliquescence inéluctable de la société française.

La Corse, de part son histoire, sa forte identité culturelle, son socle communautaire, sa spécificité géographique (une île) a le potentiel et la capacité pour refonder une société construite sur les bases de ses valeurs fondamentales, telles qu'elles étaient en place jusque dans les années 1960.

Seule une Indépendance pleine et entière permettra à la Corse de reconstruire une société saine et fière de ses valeurs communes.

En effet, l'Indépendance, au contraire de l'Autonomie, offrira aux Corses, le choix de bâtir une société qu'ils auront eux-mêmes dessinée sans subir le dictat de quelques forces extérieures.

Oui la Corse peut encore échapper à la Crise de Civilisation qui arrive à grands pas, c'est encore possible, pour combien de temps?

                                         
                                                                      
                                                                                          Philippe Réginensi

vendredi 1 mai 2015

PROCESSUS POUR L'INDEPENDANCE DE LA CORSE

    • Création d'un Mouvement officiel pour l'Indépendance de la Corse, sous forme d'Association ou de Collectif, déclaré ou non. Ce Mouvement ne sera pas un parti politique et ne participera à aucune élection locale, nationale ou européenne.
    • Publication d'un Livret Blanc "Projet Pour une Corse Indépendante" avec trois grands thèmes :
             - L'Histoire de la Corse.
             - Le Projet de Société d'une Corse Indépendante.
             - Le Projet Economique Simplifié d'une Corse Indépendante.

    Ce Livret, au format de poche, d'une présentation simplifiée devra être distribué ou disponible gratuitement à l'ensemble de la population sur des lieux qu'il conviendra de définir :  presse, bureaux de tabac, mairies, écoles, lycées, université, collectivités, associations, manifestations......

    Son coût sera financé par :
    - les adhésions au Mouvement pour L'Indépendance de la Corse.
    - une souscription exceptionnelle auprès des sympathisants.
    les dons de soutien du Mouvement : entreprises, associations, syndicats, particuliers, organisations internationales.

    • Création d'un Site Internet "Mouvement pour l'Indépendance de la Corse" avec les rubriques suivantes.
    - L'Histoire détaillée de la Corse.
    - Les grandes lignes du Projet Constitutionnel.
    - Le Budget Economique.
    - L'actualité du Mouvement : réunions, relations extérieures, adhésions.
    - La Casa Corse de l'entraide et de la solidarité insulaire : bourses aux échanges de services, aides à l'emploi, aides aux personnes en difficultés morales ou/et financières (nourriture, fournitures, vêtements...), co-voiturage....
    • Inscription du Mouvement sur  les réseaux sociaux et supports de communication Presse/Internet.
    • Communication avec les médias papiers, radio et télévision, locaux, nationaux et internationaux.
    • Liens amicaux avec les organisations patriotes : politiques, jeunesse, travailleurs, société civile...
    • Création de comités régionaux ; Grand Cortenais, Grand Bastia, Grand Ajaccio, Cap Corse, Nebbio, Balagne, Castagniccia, Plaine Orientale, Sud Corse, Sartenais, Ouest Corse : liste non exhaustive, délimitations et appellations à préciser.
    Chaque comité régional s'organisera autour d'un bureau qui aura pour objectif de sensibiliser la population locale au Processus pour l'Indépendance de la Corse : réunions d'information, présence lors des manifestations....

    Le Comité Régional déléguera la représentativité du Mouvement à des délégués locaux, communaux ou par quartier dans les grandes villes.

    Les délégués locaux s'organiseront autour d'un bureau local pour dynamiser le mouvement sur leur zone.

    LA PHASE  D' INTERVENTION AUPRES DES INSTITUTIONS NATIONALES ET INTERNATIONALES 

    A partir d'un nombre significatif d'adhérents qu'il conviendra de déterminer et en parallèle de sondage d'opinions, le Mouvement pour l'Indépendance de la Corse entamera une démarche officielle auprès de la France et des Institutions Internationales pour solliciter un Référendum d'auto détermination pour l'Indépendance de la Corse.

    Les deux principaux cas de figure :


    1. La France autorise le Processus : 
     CINQ ANNEES D’INFORMATION A LA POPULATION CORSE

    Cette période sera consacrée à informer les corses sur la légitimité du processus menant au scrutin de détermination pour ou contre une CORSE indépendante.

    Les supports d’informations.

    Le Livret Blanc devra être obligatoirement étudié à travers la création d’une matière spécifique « Projet pour une CORSE Indépendante », une heure hebdomadairement dans toutes les classes  des écoles, collèges, lycées et enseignements supérieurs, privés et publics, de l’île CORSE.

    Création d’une émission hebdomadaire d’information sur la chaîne régionale et la radio régionale : « Projet pour une CORSE indépendante ».

    Création d’un journal papier d’informations gratuit ou payant : « Projet pour une CORSE indépendante ».

    Réunions locales officielles, en Mairie ou dans des locaux prêtés par la Collectivité, destinées à informer la population sur : « Projet pour une CORSE Indépendante ».

    Compte tenu des moyens à mettre en œuvre pour d’une part, bien sensibiliser le peuple corse par rapport à son avenir et d’autre part, lui donner le temps d’analyse et de réflexions suffisant pour se déterminer en toute sérénité, cinq années doivent être nécessaires et suffisantes.

    AU TERME DES CINQ ANNEES D’INFORMATION.

    Le scrutin : par référendum, à la majorité absolue, en un seul tour.

    La question : êtes-vous POUR ou CONTRE l’indépendance de la CORSE?

    Un bulletin POUR et l’autre CONTRE.

    Condition de participation au scrutin : SEUL LE  PEUPLE CORSE

    Avoir 18 ans le jour du vote.

    COMPOSITION DU COLLEGE ELECTORAL : LE PEUPLE CORSE
    Toute personne qui a séjourné en Corse (même temporairement) au moins une fois à la date de la signature de l’accord prévoyant la date du vote sur l’autodétermination et dont au moins un des ascendants par affiliation directe (parents, grands-parents, arrières-grands-parents....) est né en Corse avant 1960.

    Conséquences du résultat du scrutin.

    a) une majorité de corses souhaitent rester français et la CORSE demeure française.
    b) une majorité de corses souhaitent l’indépendance et la création de la nation CORSE.

    Il conviendra dès lors d’enclencher le processus préalablement établi au cours des 5 années précédentes pour permettre la création du nouvel Etat dans un délai de 8 ans.

    2. LA FRANCE n'autorise pas le PROCESSUS.

    Il sera nécessaire de poursuivre la démarche en parallèle pour une adhésion massive de la population corse.
    Organisation d'un Référendum d'initiative populaire POUR ou CONTRE l'Indépendance de la Corse : les modalités du référendum seront déterminées ultérieurement : vote physique et/ou vote par internet.
    En fonction du résultat du vote, Le Mouvement décidera de proclamer ou non l'Indépendance de la Corse.








       

    samedi 3 janvier 2015

    La Scolarité dans une CORSE Indépendante.



    La connaissance, source de réussite et de croissance.

    La priorité de la Corse sera de développer sa croissance en améliorant le PIB par habitant.

    Même si l’écart du PIB par habitant entre la CORSE et la FRANCE a tendance à diminuer (le rattrapage  est lent), on peut estimer que le PIB par habitant de la CORSE à l’horizon 2035 sera très proche de celui de la France.

    Le PIB par habitant de la CORSE est déjà supérieur à toutes les îles méditerranéennes, l’Espagne, le Portugal, et se situe pratiquement au niveau de l’Italie.

    L’excellence d’un enseignement scolaire adapté à la conjoncture de la Corse permettra aux jeunes corses d’intégrer les entreprises corses dans de bonnes conditions et créera un dynamisme économique avec,  pour conséquence, un développement de la richesse communautaire.
    La qualité des structures, conjuguée à la performance de l’encadrement, favorisera l’épanouissement des jeunes  en limitant les problèmes comportementaux et de délinquances.

    SCOLARITE

    Une Scolarité obligatoire d’Etat de 6 à 16 ans et gratuite jusqu’au terme du cursus scolaire.
    Interdiction des établissements privés : cette mesure permet une meilleure justice sociale et évite les enseignements communautaires : des cours privés pourront toutefois être développés en dehors des cours normaux, par des organismes agréés par l’Etat qui n’auront aucune identification communautaire (politique, religieuse ou autre).
    Carte scolaire : obligation d’inscrire les enfants à l’école, au collège ou au lycée de leur quartier ou de leur commune.
    Compte tenu de l’absence d’établissements privés, la carte scolaire ne pourra pas être contournée.
    Cette mesure renforce et dynamise les quartiers et communes car elle valorise l’identité d’une société sur un espace commun.

    Crèche :

    Les directeurs sont nommés par le Représentant de l’Etat.
    Les budgets de fonctionnement sont fixés conjointement entre le Directeur de la Crèche et le Représentant de l’Etat.

    • Favoriser le développement des crèches d’Etat pour créer une égalité sociétale dès le plus jeune âge.
    • Proposer une excellence des structures d’accueil pour que toutes les familles corses puissent y inscrire gratuitement leurs enfants. Cette alternative à la garde à domicile donne la possibilité aux parents de choisir, sans contrainte, le développement familial. Elle favorise le travail des deux parents et la croissance de la natalité actuellement insuffisante sur l’Ile.
    • Optimiser la formation des éducateurs et éducatrices pour uniformiser  l’accueil des enfants et permettre un meilleur apprentissage communautaire de la langue : délivrance d’un diplôme d’Etat.
    • Développer les acquisitions, les éveils et les découvertes.

    Maternelle :

    Les directeurs sont nommés par le Représentant de l’Etat.
    Les budgets de fonctionnement sont fixés conjointement entre le Directeur de la Maternelle et le Représentant de l’Etat.

    •  Optimiser la formation des assistantes maternelles (ou assistants) : délivrance d’un diplôme d’Etat.Accueil  dès 2 ans.
    • Apprentissage à l’oral d’une seconde langue identique pour l’ensemble des enfants (français ou anglais).
    • Eveil sur la société : culture - art - sport - nature.

    Primaire :

    Les professeurs et directeurs sont nommés par le Représentant de l’Etat.
    Les budgets de fonctionnement sont fixés conjointement entre le Directeur de l’Ecole et le Représentant de l’Etat.

    •  Obligatoire : à  partir de 6 ans pour une durée de quatre années.
    • Nombre de jours par semaine : 5 du lundi au vendredi.
    • Durée d’un cours : 45 mn (+15mn de pause après chaque cours).
    • Nombre de cours par semaine :
      • 26 (année 1) soit environ 19h30 mn
      • 27 (année 2) soit environ 20h15 mn
      • 28 (année 3) soit environ 21h00 mn
      • 29 (année 4) soit environ 22h00 mn
    • Rythme de la journée : 9h à 15h
    • Temps de pause déjeuner : 1h
    • Activités sportives et culturelles l’après-midi entre 15h00 et 16h30
    • Nombre de semaines d’enseignement : 38
    • Nombre de jours de classe : 190
    •  Périodes de congés dans l’année : 5
      • 1 semaine fin octobre
      •  2 semaines à Noël
      • 1 semaine fin février
      • 2 semaines à Pâques
      • 8 semaines de juillet à août

    Contenu de l’enseignement au Primaire :

    • Maîtrise de l’oral et de l’écrit du corse à la fin de la première année.
    • Apprentissage sur 4 années de deux autres langues : le français et l’anglais.
    • Maîtrise de l’outil  informatique et des techniques de communications comme internet.
    • Cours d’éducation civique.
    • Cours sur l’actualité corse et internationale.
    • Eveil aux sciences de l’économie et du commerce.
    • Approche des problèmes environnementaux et climatologie.
    • Apprentissage des nouvelles technologies en matière énergétique.
    • Connaissance de la nature : terre, mer, agriculture et pêche.
    •  Mathématiques.
    •  Histoire.
    • Géographie.
    •  L’entreprise et le Travail.
    • Travaux manuels.
    • Le sport, ainsi que les activités culturelles et artistiques sont pratiqués l’après midi après 14h30.

    Collège :

    Les professeurs et directeurs sont nommés par le Représentant de l’Etat.
    Les budgets de fonctionnement sont fixés conjointement entre le Directeur du Collège et le Représentant de l’Etat.

    • Nombre de jours par semaine : 5 du lundi au vendredi.
    • Durée d’un cours : 45 mn (+15mn de pause après chaque cours).
    • Nombre de cours par semaine :
      • 30 (année 1) soit environ 22h30 mn
      • 31 (année 2) soit environ 23h15 mn
      • 32 (année 3) soit environ 24h00 mn
      • 32 (année 4) soit environ 24h00 mn
    • Rythme de la journée : 8h30 à 15h00 (16h : 2 jours par semaine les 2 dernières années).
    • Temps de pause déjeuner : 1h
    • Activités sportives, culturelles et artistiques l’après-midi après 15h.
    • Nombre de semaines d’enseignement : 38
    • Périodes de congés dans l’année : 5
      • 1 semaine fin octobre
      • 2 semaines à Noël
      • 1 semaine fin février
      • 2 semaines à Pâques
      • 8 semaines de juillet à août

    Contenu de l’enseignement au Collège :

    • Corse.
    • Français - Anglais.
    • Mathématiques - Physique - Chimie - Biologie.
    •  Informatique et Internet.
    • Cours et service civique (participation à l’amélioration de la vie en société) : aide aux personnes en difficulté - programmes pour l’environnement et la conservation du patrimoine (nettoyage des plages, réhabilitation des chemins communaux, restauration de monuments, accueil touristique.….)
    • Actualités corse et internationale.
    • Economie et l’Entreprise.
    • Environnement et climatologie.
    • Technologies en matière énergétique.
    • Sciences et Vie : terre, mer, agriculture et pêche.
    • Histoire.
    • Géographie.
    • Stages en entreprise à partir de la quatrième : 4 jours par trimestre.

    Informations continues sur les orientations techniques et générales.
    Orientation possible en formation technique à partir de la quatrième en alternance avec passerelles pour réintégrer l’enseignement général.
    A partir de la quatrième, 1 semaine de stage en entreprise chaque trimestre.
    En troisième,  le corps enseignant, parents et élèves doivent entretenir une relation étroite afin d’étudier au mieux la future orientation de l’enfant.
    A ce titre, il est nommé un tuteur du corps enseignant pour encadrer l’élève dans la démarche.

    A fin de la troisième, deux possibilités d’orientation :

    • Enseignement professionnel et technologique.
      • Les orientations devront cibler des métiers en manque de personnel, et/ou à fort potentiel de développement.
      • L’aptitude et la motivation de l’élève devront être minutieusement étudiées.
      • Un stage d’une semaine en fin de troisième dans une entreprise du secteur professionnel choisi sera obligatoire afin de conforter l’élève dans sa voie.
    • Enseignement général.
      •  Matières identiques au collège.
    Lycée :

    Les professeurs et directeurs sont nommés par le Représentant de l’Etat.
    Les budgets de fonctionnement sont fixés conjointement entre le Directeur du Lycée et le Représentant de l’Etat.

    • Nombre de jours semaine : 5 du lundi au vendredi.
    • Durée d’un cours : 45 mn (+15mn de pause après chaque cours).
    • Nombre de cours par semaine : 35 soit environ 26 h
    • Rythme de la journée : 8h à 16h
    • Temps de pause déjeuner : 1h
    • Activités sportives, culturelles et artistiques l’après-midi après 16h.
    • Nombre de semaines d’enseignement : 38
    • Périodes de congés dans l’année : 5
      • 1 semaine fin octobre
      • 2 semaines à Noël
      • 1 semaine fin février
      • 2 semaines à Pâques
      • 8 semaines de juillet à août

    Enseignement Professionnel et Technologique :

    1 semaine par mois en entreprise les deux premières années et 2 semaines par mois la dernière année.

    Matières enseignées :

    • Corse. 
    • Français - Anglais.
    • Cours et service civique (participation à l’amélioration de la vie en société) : aide aux personnes en difficulté - programmes pour l’environnement et la conservation du patrimoine (nettoyage des plages, réhabilitation des chemins communaux, restauration de monuments, accueil touristique.….).
    • Economie.
    • Gestion de l’Entreprise.
    • Droit de l’Entreprise.
    • Technologies de la filière (au choix) : Commerce - Service - Agriculture - Elevage - Pêche - Energies Nouvelles - Sylviculture - Aquaculture - Pisciculture - Tourisme - Restauration - Hôtellerie - Informatique  - Construction - Transport (routier - aérien - maritime - ferroviaire) - Industrie - Mécanique.
    • Matières générales nécessaires et spécifiques à la branche : par exemple, les mathématiques pour une filière scientifique.
    • Sport.
    Tout au long des 3 années du cycle, l’élève doit pouvoir intégrer un  groupe de l’enseignement général.

    Le changement d’orientation se fera d’un commun accord entre le corps enseignant, l’élève et les parents.

    Enseignement Général :
            
    Matières enseignées :
    • Corse
    • Français - Anglais.
    • Mathématiques - Physique - Chimie - Biologie.
    • Informatique et Internet.
    • Cours et service civique (participation à l’amélioration de la vie en société) : aide aux personnes en difficulté - programmes pour l’environnement et la conservation du patrimoine (nettoyage des plages, réhabilitation des chemins communaux, restauration de monuments, accueil touristique.….).
    • Actualités corse et internationale.
    • Environnement et climatologie.
    • Technologies en matière énergétique.
    • Sciences et Vie : terre, mer, agriculture et pêche.
    • Histoire.
    • Géographie.
    • Philosophie  (en option).
    • Sport.
    3 groupes d’enseignements :

    Groupe 1 : corse - français - anglais - 3ième langue - 4ième langue en option - histoire - géographie - cours et service civique - informatique et internet -  actualités corse et internationale - sport.

    Groupe 2 : corse - français - anglais - environnement - sciences et vie - technologies en matière énergétique - climatologie - cours et service civique - informatique et internet - sport.

    Groupe 3 : corse - français - anglais - mathématiques - physique - chimie - biologie - cours et service civique - informatique et internet - sport.

    Chaque élève doit avoir la possibilité de prendre une ou deux options non obligatoire(s) dans la matière qu’il souhaite.
    L’élève doit avoir la possibilité d’intégrer des groupes d’élèves spécifiques afin d’améliorer ses connaissances dans une ou plusieurs matières.
    Tout au long des 3 années du cycle, l’élève doit pouvoir intégrer un autre groupe ou choisir l’option professionnelle et technologique. 
    Le changement d’orientation se fera d’un commun accord entre le corps enseignant, l’élève et les parents.

    Diplôme de fin de cycle :
    Au terme des 3 années d’enseignement Technologique et Professionnel ou Général, l’élève passera un examen de fin de cycle.

    En fonction de l’obtention ou non du diplôme,  l’élève aura la possibilité de poursuivre ses études dans l’enseignement supérieur, de redoubler une seule fois sa dernière année, ou d’entrer dans la vie active, avec une possibilité de formation professionnelle en entreprise, non rémunérée, d’une année scolaire maximum, et financée par l’Etat (groupe d’élèves au sein de l’entreprise, encadré par un membre de l’entreprise dont le coût de formation sera pris en charge par l’Etat) ; au terme de cette formation, il sera délivré à l’élève un diplôme professionnel.


    Favoriser le travail communautaire et en groupes.
    Encourager et accompagner les enfants en difficulté : groupes adaptés.
    Eviter dans la mesure possible les redoublements.


    Enseignement supérieur :

    La totalité de l’enseignement supérieur général devra être suivie au pôle universitaire de Corti.
    Le Président de l’Université est nommé par un collège d’enseignants et par le représentant de l’Etat.
    Les budgets de fonctionnement sont fixés conjointement entre Le Président de l’Université et le Représentant de l’Etat.
    Ceci permet de globaliser les moyens et de développer les synergies.
    La Corse n’aura d’ailleurs pas la capacité financière de supporter les coûts d’investissements et de fonctionnements de plusieurs pôles universitaires.

    L’enseignement supérieur sera dispensé sur les bases du Processus de Bologne.

    Processus de Bologne: création de l’espace européen de l’enseignement supérieur

    Lors de la conférence de Bologne en juin 1999, 29 pays signent un texte commun.
    Aujourd’hui, 47 pays participent au processus de Bologne après avoir rempli les conditions et procédures d'adhésion.

    La déclaration de Bologne s’articule autour de six actions:

    • un système de grades académiques facilement reconnaissables et comparables qui inclut l’introduction d’un supplément au diplôme commun afin d’améliorer la transparence
    • un système fondé essentiellement sur deux cycles: un premier cycle utile pour le marché du travail d’une durée d’au moins trois ans, et un deuxième cycle (maîtrise) qui exige l’achèvement du premier cycle
    • un système d’accumulation et de transfert de crédits du type de l’ECTS, utilisé dans le cadre des échanges Erasmus 
    • la mobilité des étudiants, des enseignants et des chercheurs : la suppression de tous les obstacles à la liberté de circulation
    • la coopération en matière d’assurance de la qualité
    • la dimension européenne dans l’enseignement supérieur : augmenter le nombre de modules, de matières d’enseignements et de filières dont le contenu, l’orientation ou l’organisation présentent une dimension européenne.

    Le texte a pour objectif principal d’organiser une convergence des divers systèmes d’enseignement supérieur vers des systèmes plus transparents, sur la base de trois cycles : licence (3 années après le bac en France), Master (5 années après le Bac en France) et doctorat (8 années après le bac en France).

    1/ Enseignement Professionnel Supérieur.

    L’idéal est une formation en alternance  avec le monde de l’entreprise et l’Université : 15 jours dans chaque structure.

    Compte tenu de la faible quantité d’entreprises ayant la capacité d’accueillir les étudiants dans le bassin de Corti, et pour limiter d’une part, les frais de transport et d’autre part, les coûts d’hébergement, l’enseignement Professionnel Supérieur pourra être dispensé dans les lycées proches des entreprises préalablement sélectionnées.

    Les filières de l’enseignement Professionnel et Supérieur seront déterminées conjointement par les Entreprises et l’Etat de manière à proposer une formation aux étudiants avec une perspective certaine d’emploi.

    Il est en effet absolument nécessaire de former les étudiants avec comme objectif premier, un emploi au terme de la formation.

    Par ailleurs, le coût de formation des étudiants corses étant totalement supporté par la Collectivité, les étudiants devront comprendre la nécessité de cette volonté de proposer des filières avec des débouchés.

    Les filières professionnelles :
    Commerce - Service - Agriculture - Elevage - Pêche - Energies Nouvelles - Sylviculture - Aquaculture - Pisciculture – Tourisme - Restauration - Hôtellerie - Informatique - Construction - Transport (routier - aérien - maritime - ferroviaire) - Industrie.
    Les étudiants désirant absolument s’orienter vers des filières non proposées par l’Etat pourront poursuivre leurs études dans des structures privées agréées par l’Etat mais non subventionnées.

    2/ Enseignement Général Supérieur :

    Cet enseignement sera exclusivement dispensé à l’Université de Corti afin de limiter les coûts d’investissements et de fonctionnements.

    L’Université devra aider les étudiants à rechercher des emplois pour financer leurs études et leur hébergement.

    Des filières d’excellence seront déterminées dans le but de former les étudiants dans des domaines en lien direct avec les intérêts de la Corse : santé - tourisme - énergies renouvelables - numérique-biotechnologie.

    Un effort substantiel sera réalisé pour solliciter d’excellents professeurs corses et étrangers.

    Les étudiants étrangers seront acceptés en fonction des places disponibles et de leurs niveaux de connaissances mais devront financer leurs études.

    L’Université Corse doit devenir un pôle de référence mondial dans un ou plusieurs domaines porteurs d’activités, d’emplois et de richesses communautaires.

    Cette reconnaissance sera un facteur déterminant pour développer une recherche d’excellence, ciblée et valorisante pour la Corse.

    Les étudiants ainsi formés apporteront  une plus-value aux entreprises locales et favoriseront l’implantation  d’entreprises internationales  à la recherche de main d’œuvre de qualité et de proximité.

    Dans le but de développer des programmes d’enseignement et de recherche, l’Université devra avoir la possibilité de faire appel à des contributions financières privées des entreprises et de particuliers comme les anciens élèves.

    Les enseignements Professionnel Supérieur et Général Supérieur entreront dans le cadre du Processus de Bologne.

    Cycle de 2 ans validé par un examen.
    Cycle de 3 ans : la Licence en adéquation avec le processus de Bologne.
    Cycle de 5 ans : le Master en adéquation avec le processus de Bologne.
    Cycle de 8 ans : le Doctorat en adéquation avec le processus de Bologne.

    Les étudiants corses souhaitant poursuivre des Etudes à l’étranger pourront recevoir des bourses d’Etat dans la mesure où  la démarche s’inscrira dans le cadre d’un partenariat avec une entreprise installée en Corse, avec comme engagement mutuel, un emploi pour le jeune corse au terme de son cycle.

    CONCLUSION

    Le système scolaire corse devra être d’une grande souplesse pour permettre un total épanouissement de la jeunesse.

    Les enfants en difficulté seront plus particulièrement encadrés.

    Un maximum de 20 élèves par classe.

    Les orientations possibles dès la fin de la 5ème  ne devront pas être figées et, à tout moment, l’enfant devra avoir la faculté de modifier son orientation (en fonction de ses motivations et de ses aptitudes) qu’elle soit dans le cadre d’un enseignement professionnel ou dans celui de l’enseignement général.

    De même, les enfants qui auront décidé de stopper le cursus scolaire à partir de 16 ans devront avoir la possibilité de réintégrer le monde scolaire en suivant des classes ou des cours à distance adaptés à leurs niveaux et à leurs aptitudes.

    Les objectifs prioritaires de l’Ecole Corse seront :

    • apporter la connaissance tant professionnelle que générale
    • orienter les élèves vers des filières à fort taux de débouchés en Corse.
    Le développement de la Corse dépendra en grande partie de la jeunesse, de sa capacité à s’épanouir, à innover, à inventer et à s’intégrer à part entière dans la société corse.

    Il conviendra dès lors de garder en permanence à l’esprit que la réussite de la jeunesse corse est le facteur indispensable et déterminant au bonheur de la société corse dans son ensemble.



    Le 03 janvier 2015                                                                              Philippe Réginensi