Attendu
que : tout au long de son histoire le Peuple Corse a subi les invasions
successives des phocéens, des étrusques, des carthaginois, des romains, des vandales,
des lombards, des sarrasins.
Attendu
que : en 774, Charlemagne aurait fait don avec d’autres régions, de la
Corse à la chaire de Saint Pierre.
Attendu
que : en 778, la Corse est intégrée au patrimoine de Saint Pierre.
Attendu
que : en 1050 débute la mainmise de Pise sur la Corse.
Attendu
que : en 1284, la victoire navale de Gênes à la Méloria évince Pise de la
Corse.
Attendu
que : en 1296, le pape Boniface VIII accorde au roi d’Aragon un fief perpétuel
sur la Corse et la Sardaigne, confirmé en 1305.
Attendu
que : en 1317, soutenu par le pape Jean XXII, Jacques II d’Aragon prend le
titre de roi de Corse.
Attendu
que : en 1335, le pape Benoit XII renouvelle à Alphonse IV d’Aragon
l’investiture de roi de Corse.
Attendu
que : en 1358, Sambucucciu d’Alando mène le début des guerres féodales
contre les seigneurs.
Attendu
que : en 1453, Gêne cède ses droits sur la Corse à l’Office de Saint
Georges.
Attendu
que : en 1455, le roi d’Aragon Alphonse V, rappelle à l’Office de Saint
Georges ses droits sur la Corse, situation confirmée en 1456 par ses lettres de
noblesses adressées à plus de 25 nobles Corses.
Attendu
que : en 1516, les Franciscains de Corse se constituent en province
autonome.
Attendu
que : en 1539, débutent de nombreuses intrusions des turcs qui capturent
plusieurs milliers de Corses destinés à l’esclavage.
Attendu
que : en 1543, les gardes Corses du pape Paul III, fondent
l’Archiconfranita Della Carmine.
Attendu
que : en 1553, les troupes d’Henri II envahissent la Corse.
Attendu
que : en 1563, l’Office de Saint Georges rétrocède la Corse à la
République de Gênes.
Attendu
que : en 1611, éclate la révolte des Trè Pievi contre les seigneurs d’Istria
et de Bozzi.
Attendu
que : en 1729, débutent les premières révoltes des Corses contre Gênes.
Attendu
que : en 1734, en janvier, à la Cunsulta di Orezza, Ghjacintu Paoli est
nommé chef de la Nation Corse et en avril à la Cunsulta di Sant Antonio di
Casabianca, les chefs de la Révolution élaborent une ébauche de Constitution et
décident d’une organisation militaire et civile d’une Nation Libre et
Indépendante.
Attendu
que : en 1735, en janvier, à la Cunsulta di Orezza, il est proclamé
l’Indépendance de la Corse, confirmée le même mois à la Cunsulta di Corti.
L’étendard blanc de l’Immaculée Conception et le Dio vi Salvi Regina comme
hymne national sont adoptés.
Attendu
que : en 1736, à la Cunsulta d’Alisgiani, le baron Théodore de Neuhoff est
élu roi de Corse et Sébastianu Costa nommé Grand Chancellier.
Attendu
que : en 1739, après une série de succès la France prend possession de la
Corse.
Attendu
que : en 1755, en juillet à la Cunsulta di Sant Antonio di Casabianca,
Pasquale Paoli est élu Général de la Nation Corse.
Attendu
que : en 1768, le 15 mai, signature du Traité de Versailles entre le roi
de France et la République de Gênes qui ne précise en aucune manière que la
Corse aurait pu être cédée à la France.
Attendu
que : en 1768, en octobre, les
Naziunali Corses gagnent contre les Français la Bataille de Borgu.
Attendu
que : en 1769, le 08 mai, un corps expéditionnaire de 15 000 hommes
de l’armée française, gagne la bataille de Ponte Novu contre 2 000 hommes
de l’armée Nationale Corse.
Attendu
que : en 1769, la papauté rappelle ses droits légitimes sur la Corse.
Attendu
que : en 1774, les insurrections du Niolu, du Bozio et du Vallerustie sont
très sévèrement réprimés, plusieurs centaines de prisonniers Corses sont
envoyés croupir ou sont enterrés vivant dans les geôles de Toulon, l’ultime
symbole de ces atrocités françaises est « les onze pendu du Niolu ».
Attendu
que : en 1794, en juin, création du
Royaume Anglo-Corse, la Cunsulta Generale vote une Constitution Monarchique.
Attendu
que : en 1808, éclate la révolte du Fiumorbu, l’administration française
ordonne la rafle de 167 habitants d’Isolacciu di Fiumorbu, 9 seront exécutés à
Bastia, les 158 autres seront déportés sur le continent où la très grande
majorité décédera en prison, aucun ne reverra la Corse.
Attendu
que : en 1814, au congrès de Vienne, la papauté renouvelle ses droits légitimes sur la Corse.
Attendu
que : en 1871, le député Georges Clémenceau a demandé la restitution de la
Corse à l’Italie. « que la Corse cesse immédiatement et irrévocablement de
faire partie de la République française ».
Attendu
que : en 1938, le 30 novembre, l’Italie revendique officiellement la
Corse.
Attendu
que : le traité de Paix signé le 10 février 1947 avec l’Italie, prévoyait
que tous les traités conclus avant le conflit entre les alliés et l’Italie,
suspendus pendant la deuxième guerre mondiale, devaient être signifiés à
l’Italie et être enregistrés au Secrétariat des Nations Unies afin d’être
maintenus en vigueur. La France avait six mois à compter de la promulgation du
traité pour réaliser ces démarches, faute de quoi ce traité serait abrogé,
elle ne l’a pas fait.
Attendu
que : le Traité de Versailles du 15 mai 1768 signé entre le roi de France
et la République de Gênes n’a jamais été soumis à la section du Bureau des
affaires juridiques de l’ONU pour son enregistrement.
Attendu
que : l'article 35 de la Constitution française autorise légalement une
insurrection.
Art 35 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 24 juin 1793.
"Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple et pour chaque portion du peuple le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."
Attendu que : dans son article 15, la déclaration universelle des droits de l'homme, déclare :
1 : tout individu a droit à la nationalité.
2 : nul ne peut être arbitrairement privé de nationalité, ni du droit de changer de nationalité.
Attendu que : la France pour avoir envahi puis
colonisé la Corse indépendante, a privé de fait le Peuple Corse de sa légitime
nationalité Corse.
Attendu que : la Déclaration sur l’octroi de
l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux, stipule dans la Résolution 1514 (XV) de
l'Assemblée générale en date du 14 décembre 1960 :
L'Assemblée générale ,
Déclare ce qui suit :
1. La sujétion des peuples à une
subjugation, à une domination et à une exploitation étrangères constitue un
déni des droits fondamentaux de l'homme, est contraire à la Charte des Nations
Unies et compromet la cause de la paix et de la coopération mondiales.
2. Tous les peuples ont le droit de libre détermination; en vertu de ce
droit, ils déterminent librement leur statut politique et poursuivent librement
leur développement économique, social et culturel.
3. Le manque de préparation dans les domaines politique, économique ou
social ou dans celui de l'enseignement ne doit jamais être pris comme prétexte
pour retarder l'indépendance.
4. Il sera mis fin à toute action armée et à toutes mesures de répression,
de quelque sorte qu'elles soient, dirigées contre les peuples dépendants, pour
permettre à ces peuples d'exercer pacifiquement et librement leur droit à
l'indépendance complète, et l'intégrité de leur territoire national sera
respectée.
5. Des mesures immédiates seront prises, dans les territoires sous tutelle,
les territoires non autonomes et tous autres territoires qui n'ont pas encore
accédé à l'indépendance, pour transférer tous pouvoirs aux peuples de ces
territoires, sans aucune condition ni réserve, conformément à leur volonté et à
leurs voeux librement exprimés, sans aucune distinction de race, de croyance ou
de couleur, afin de leur permettre de jouir d'une indépendance et d'une liberté
complètes.
6. Toute tentative visant à détruire partiellement ou totalement l'unité
nationale et l'intégrité territoriale d'un pays est incompatible avec les buts
et les principes de la Charte des Nations Unies.
7. Tous les Etats doivent observer fidèlement et strictement les
dispositions de la Charte des Nations Unies, de la Déclaration universelle des
droits de l'homme et de la présente Déclaration sur la base de l'égalité, de la
non- ingérence dans les affaires intérieures des Etats et du respect des droits
souverains et de l'intégrité territoriale de tous les peuples.
Attendu que : le 15/02/2017, lors de sa campagne présidentielle, Monsieur Emmanuel Macron, futur président des français a affirmé que la colonisation est un crime contre l'humanité, confirmant également les crimes de la colonisation lors d'un discours à Ouadagoudou, le 28/11/2017.
COMPTE TENU DES ATTENDUS QUI PRECEDENT.
Il est formellement démontré :
1 : que la Terre Corse ne fait pas partie du Territoire Français.
2 : que le Peuple Corse est clairement distinct du Peuple Français.
3 : que le Peuple Corse n'a jamais été consulté dans le cadre d'une éventuelle intégration à la France.
EN CONSEQUENCE DE QUOI
NOUS, LE PEUPLE CORSE, décidons de prendre notre destin en main pour retrouver notre totale et légitime souveraineté, avec pour objectif la création d'un Etat CORSICA pleinement indépendant dont seul le Peuple Corse aura la capacité d'en définir la structure.
Nous entamerons une démarche pacifiste et déterminée auprès des instances internationales et de la France afin qu'ensemble nous puissions convenir d'un Processus permettant au Peuple Corse et à lui seul de se prononcer à terme pour ou contre l'Indépendance de la Corse, lors d'un scrutin d'auto-détermination.
Le Peuple Français n'est pas notre ennemi et nous l'invitons à comprendre les aspirations du Peuple Corse comme il a su le faire avec d'autres Peuples colonisés d'Afrique ou d'Extême Orient.
Les Français et autres étrangers seront pleinement respectés dans leurs droits fondamentaux mais il faut aussi qu'ils admettent que la Corse est la Terre du Peuple Corse comme la France est la Terre du Peuple Français.
Nous invitons toutes et tous les Corses, insulaires ou éloignés qui sont profondément attachés à leurs racines et à la Liberté, à rejoindre un mouvement fondamentalement Indépendantiste qui pourrait se matérialiser dans L'UNIONE INDIPENDENTISTA CORSA.